Une formation qui a la cote

En 2021, la HEdS-FR a enregistré un nombre record d’inscriptions en soins infirmiers. La pandémie de Covid-19 n’a pas dissuadé les futures générations, bien au contraire…

À la HEdS-FR, les inscriptions au sein de la filière Soins infirmiers pour l’année académique 2021-2022 ont connu une augmentation de 18 %. Un record ! À souligner également, le nombre d’inscriptions en forte hausse au sein du Bachelor bilingue en Soins infirmiers. Ainsi, en septembre, ce sont 162 étudiant·es qui ont démarré leur première année de Bachelor, dont 37 étudiant·es au sein de la filière bilingue.

Cette augmentation a d’ailleurs été constaté dans toutes les hautes écoles de la HES-SO, dans des proportions similaires. Cet engouement pour la profession est particulièrement réjouissant dans le contexte de pénurie de professionnel·les de santé. C’est également la preuve que la profession n’a pas perdu de son attractivité lors de la crise sanitaire.

La pandémie mondiale liée au coronavirus a davantage mis en avant l’engagement exceptionnel des professionnel·les de santé ainsi que leur rôle indispensable au sein du système de santé suisse. Par ailleurs, l’initiative populaire fédérale pour des soins infirmiers forts a fortement contribué à faire parler de la profession et mieux comprendre le métier, sa richesse et sa diversité.

« Il peut y avoir un lien avec la crise du Covid-19, qui a mis en évidence l’engagement et les compétences des professionnels en soins infirmiers. Ils ont été en première ligne, et cela a montré le rôle majeur qu’ils jouent dans le système de santé. Par ailleurs, c’est aussi un domaine d’activité où il y a de l’emploi et de l’avenir. Enfin, un autre facteur est peut-être l’évolution démographique, qui fait que le canton de Fribourg compte actuellement davantage de jeunes, et donc davantage de candidats qui peuvent potentiellement commencer une formation. Enfin, ce métier allie des compétences relationnelles, techniques et scientifiques, une combinaison qui peut intéresser beaucoup de monde. »

Nataly Viens Python, La Liberté, 4 août 2021